Dylan Marchal – Photographe officiel du ministère de la Justice


Dans un article du samedi 10 avril 2021, l’Est Républicain de Verdun mettait à l’honneur Dylan Marchal, un ancien élève de notre établissement.

La couverture du journal est un photomontage mais l’article « lui » est bien vrai !

L’article : À 27 ans, Dylan Marchal vient d’être recruté en tant que photographe par le ministère de la Justice. Chaque jour, il suit le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, dans tous ses déplacements.

«Je me souviens avoir pleuré au téléphone », confie Dylan Marchal. C’était au mois de novembre dernier, et on lui apprenait qu’il avait réussi les épreuves de recrutement afin de devenir l’un des deux photographes attitrés du ministère de la Justice. Quelques jours plus tard, il est devant le 13 de la place Vendôme à Paris. Au pied du prestigieux Hôtel de Bourvallais qui abrite la Chancellerie depuis 1718.

Une rencontre impressionnante

C’est là qu’il va rencontrer le garde des Sceaux, le charismatique Eric Dupond-Moretti , qu’il va avoir la charge de photographier quotidiennement. La rencontre a lieu dans son bureau, où il vient prendre quelques clichés d’un entretien du ministre. « J’appréhendais », se souvient Dylan. « Ah vous êtes le nouveau photographe, bienvenue à la Chancellerie ! », lui lance-t-il dans un sourire. « La pression est retombée d’un coup ! »

Et depuis, tout se passe au mieux pour ce Meusien de 27 ans qui suit désormais le ministre de la Justice dans tous ses déplacements. Ses clichés servent à alimenter le site de la Chancellerie ainsi que les réseaux sociaux. Car Dylan est le photographe du ministère, pas du ministre, et gardera donc son poste si celui-ci devait changer.

Ses premières photos, le petit Dylan les a prises avec l’appareil que sa maman lui offre pour son brevet des collèges. Le samedi, il accompagne celle-ci qui est monitrice d’auto-école à Verdun et en profite pour arpenter la ville l’œil dans l’objectif. Il passe par l’Institut Notre-Dame de la Providence, à Saint-Dié, où il décroche un bac de photographie avec mention. Pendant son cursus il effectue un stage à la rédaction de L’Est Républicain de Verdun, où le photographe Franck Lallemand lui apprend le métier. « Il m’a beaucoup transmis, c’est un vrai professionnel. » C’est là qu’il prend goût au reportage, à la presse, à l’actualité.

Monter à Paris

Son bac en poche, il part en quête d’un poste mais les choses sont loin d’être simple et il enchaîne de nombreux jobs très différents : à l’auto-école de la Digue, au CNRS de Metz où il numérise des manuscrits du Moyen-Âge, au Canada où il tente sa chance à quatre reprises. Il travaille même chez Bonduelle pendant un an. Parallèlement, il continue de postuler à de nombreux postes à Paris. Un jour il reçoit une réponse qui va tout changer : « Si vous n’habitez pas Paris, vous ne trouverez jamais ! » C’est le déclic. Il plaque tout et s’installe dans la capitale en juillet 2020. La suite on la connaît.

Il est aujourd’hui de tous les déplacements en France métropolitaine du garde des Sceaux. Une activité forcément prenante avec des journées sans fin et un agenda des plus fluctuants. En costume, il fait partie du cortège ministériel et s’attelle à capter les moments forts de la visite. En toute discrétion, « faut être un fantôme, dans l’ombre ». Avec Eric Dupond-Moretti il entretient une relation discrète mais cordiale. « Je ne me permettrais pas d’amener la conversation ou de lui demander un selfie mais c’est quelqu’un de très gentil et humain. » Il se souvient d’une tape sur l’épaule que le ministre lui a adressée lors d’une visite à Marseille, « on est dans une belle ville, continue à faire du bon boulot ! »

Par Richard RASPES – 10 avr. 2021 à 12:00 – Photo ER /Frédéric MERCENIER

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